Il y a certaines “choses du passé” qui constituent notre plus beau présent, et surtout les fondements même d’un avenir en perpétuelle construction… Elles sont comme des racines ancrées profondément dans l’histoire d’un pays, indispensables à son identité d’abord, mais également à sa projection dans le cadre universel. D’où l’accent mis sur l’importance de preserver et de valoriser le patrimoine, matériel et immatériel, à travers notamment des journées mondiales qui y sont consacrées, ou des dispositions conventionnelles internationales.
Le 18 avril, on observait la journée mondiale des sites et des monuments, avec pour thème “Le patrimoine pour les générations”, pour rappeler l’importance du transfert intergénérationnel des connaissances. A un mois d’intervalle, soit le 18 mai, ce sont les musées qui sont à l’honneur, avec le positionnement de ces écrins d’histoire dans l’ère (du) numérique. Dans les deux cas, on retrouve ce besoin de composer avec le passé et de le valoriser, pour un futur qui ait un sens, qui ne soit pas déshumanisé… Parce que notre histoire, d’où qu’on vienne, est inscrite dans nos gènes…