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Ile aux Aigrettes : Fenêtre sur une autre île Maurice

400 ans de cela, Maurice était une terre bien différente. Beaucoup d’espèces indigènes, animales et végétales, ont disparu. D’autres sont de plus en plus rares. Sauf à l’Ile aux Aigrettes, où les efforts de conservation de la Mauritian Wildlife Foundation portent leurs fruits. Embarquez avec nous sur leur éco-tour.

Mardi, 10h15. Nous arrivons à Pointe Jérôme, dans le sud-est du pays. Avec Anthony Higgins, notre guide ‘made in England’, et une joyeuse bande de touristes anglophones, nous embarquons pour un court voyage de cinq minutes. Un fort vent salé nous soulage de la chaleur. Au loin, la Montagne du Lion veille sur la côte.

A peine le temps d’apprécier la vue que nous jetons déjà l’ancre. Anthony nous donne les premières directives au moment où nous foulons la réserve naturelle. C’est un lieu protégé. Pas question de polluer. L’île étant d’origine corallienne, il faut aussi faire attention où nous mettons les pieds, histoire d’éviter les écorchures.

Direction ensuite « Le Sentier du Dodo », qui serpente à travers une belle végétation. Anthony s’arrête d’abord pour nous présenter des chauves-souris et quelques bébés tortues. « Beaucoup croient que les chauves-souris sont nocives. Erreur ! Elles sont très bénéfiques à l’écosystème. C’est juste que les plantes dont elles mangent les fruits sont rares. »

Big Daddy

Très vite, notre attention se porte sur une petite tortue maladroite, qui s’est retrouvée sur le dos.

« Pas de panique, les scientifiques veillent de près sur les animaux, comme sur les plantes », souligne Anthony.

L’oreille attentive aux explications, nous apprenons que le pigeon des mares a été sauvé de l’extinction. Avec un peu de chance, vous apercevrez un scinque de Telfair, un reptile endémique, ou encore le cardinal de Maurice et l’oiseau à lunettes. Impossible, par contre, de rater Big Daddy, l’une des plus vieilles tortues de l’île, qui pose volontiers pour un selfie avec les visiteurs.

Reprenant la route, nous croisons ces arbres indigènes aux noms évocateurs : bois d’ébène, bois de bœuf, bois d’olive…

Difficile, en ces quelques mots, de vous raconter tous les trésors découverts en une heure et demie.

Mais l’Ile aux Aigrettes, véritable fenêtre sur une île Maurice disparue, vaut largement le détour ! Alors n’hésitez pas à y faire un tour.

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